Paul Biya, le cœur de l’inertie au CamerounPaul Biya a souvent décrié l’inertie dans la marche des affaires publiques. Pourtant, il est le premier responsable des maux qui minent le pays. Parce que toujours en courts séjours privés au Cameroun.
Au cours d’un conseil ministériel réuni le 3 juillet 2008, quelques jours après avoir limogé le Premier ministre et quelques autres personnalités de son gouvernement d’une soixantaine de membres, Paul Biya a vertement tancé toute son équipe. L’annonce même de cette réunion du gouvernement augurait de cette colère du président, qui ne réunit presque jamais son équipe. « Les résultats obtenus n’ont pas été à la hauteur de toutes nos attentes. Il était donc nécessaire de se demander pourquoi, d’identifier les obstacles rencontrés et d’en tirer les leçons », a-t-il expliqué dès l’entame de ce conseil ministériel. le président de la République n’a pas eu de mots assez durs : « Certes, la crise mondiale qui a atteint le Cameroun il y a quelques mois, a compliqué notre tâche. [...] Mais la crise n’explique pas tout. Globalement en effet, notre économie
Gouvernance: Etoudi, le Centre de l'Inertie
Ces sous-préfets français qui gouvernent en Afrique
Sous-préfets français d'Afrique ou dirigeants souverainsC’est l’observation que Calixte Baniafouna fait de la faune de dinosaures au pouvoir dans le précarré français. Le chef de l’État français recrute en Afrique des dirigeants qu’il installe au pouvoir, soutient dans l’exercice de leurs fonctions et protège par des interventions armées en temps de crise.
Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville doit son retour au pouvoir en 1997 à la France. Sa guerre de reconquête menée contre le président élu Pascal Lissouba n’aurait jamais eu lieu sans le soutien de l’Élysée, pas plus qu’elle n’aurait fait autant de morts et détruit le pays.
L’Ivoirien Laurent Gbagbo aurait fait l’économie d’une guerre civile dans son pays sans le magistral montage par la France d’une rébellion dans le nord, équipée et dressée contre les institutions en place pour chasser du pouvoir le président élu qu’il était.
C’est contre la volonté du peuple tchadien que la France, grâce à l’appui des présidents successifs à l’Élysée soutient le régime d’Idriss Deby au Tchad. Au Togo la gestion de la crise de succession de feu Gnassingbe Eyadéma
Comment les multinationales spolient les petits paysans

En décembre dernier, l’Institut africain pour le développement économique et social (Inades-formation Cameroun) et la Coalition d’organisations de la société civile de lutte contre l’accaparement des terres au Cameroun (Colat) organisaient un atelier national sur les résultats d’une étude sur le phénomène de l’accaparement des terres au Cameroun. Et les ONG étaient arrivées, dans leurs conclusions, que ce phénomène a des effets négatifs sur l’agriculture familiale camerounaise qui nourrit plus de 80% de Camerounais.
C’est que l’accaparement de terres, que ces Ong définissent comme étant l’acquisition, par des acteurs publics ou privés, étrangers ou nationaux, de droits sur de grandes surfaces de terres arables -en vue d’y développer une agriculture de type industrielle dans le but de produire des denrées alimentaires ou des agro carburants destinés principalement à l’exportation- est une vraie plaie pour l’agriculture familiale camerounaise.
Et selon Inades formation et Cie, « au Cameroun, l’agriculture familiale représente l’un des piliers de l’économie nationale, cette agriculture est la troisième contribution
Le prix de la vérité

L’opposition camerounaise face aux défis de l’alternance

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